Qu'est-ce qui a motivé l'initiation de ce projet?
Le PROJEt TDM
Qu'est-ce qui a motivé l'initiation de ce projet?
L’agriculture est une importante source de revenus en Colombie, mais le potentiel agricole inexploité a contribué à la persistance de la pauvreté et à la détérioration de la sécurité alimentaire, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de personnes qui se sont déplacées vers d’autres activités.
En particulier dans la filière café, depuis une dizaine d’années, les frontières andines de production de café se transforment en monocultures d’avocats, d’agrumes, de sites touristiques et de terrains laissés à l’abandon.
La baisse des prix des produits de base ou « commodities » est de plus en plus préoccupante, conjuguées à l’augmentation des intrants agricoles utilisés dans les programmes de fertilisation des cultures. Il est impératif que la Colombie diversifie ses exportations et réduise ses déficits courants. Dans le même temps, l’augmentation de la demande de produits alimentaires et les changements dans les habitudes de consommation entraînés par des facteurs démographiques tels que la croissance démographique et l’urbanisation entraînent une augmentation rapide des importations nettes de denrées alimentaires.
Cette augmentation des importations est révélatrice d’une plus grande possibilité de transformation de l’agriculture, qui est interprétée de façon équivoque comme un commerce bilatéral. L’ampleur des importations montre qu’il y a une demande pour un secteur privé dynamique, avec un développement durable d’agroforesterie avec des pratiques écologiques et climato-intelligentes, permettant la production de biens agricoles (PBA), produits forestiers ligneux (PFL), des produits forestiers non ligneux (PFNL), des services écosystémiques et un portefeuille durable pour faire concurrence sur les marchés à des prix équitables.
On peut dynamiser le secteur agroalimentaire colombien en relançant la production du café sachant qu’il s’agit d’un des produits agricoles qui a permis à la Colombie d’être reconnue comme un pays producteur de qualité. Pour y parvenir, il est nécessaire de développer l’agroforesterie et l’agriculture régénérative dans les régions caféières touchées par le changement climatique. Tierras de Montaña a la solution pour reconquérir la culture du café.
La Colombie a perdu plus de 40 000 hectares de café au cours des dernières années parce que les producteurs de café ont décidé d’abandonner l’industrie, l’offre de prix ne couvrant pas les coûts de production. Cet actif agricole qui à l’époque plaçait la Colombie en tant que leader dans la production de café non seulement en volume mais également en qualité, aujourd’hui n’a plus le même rôle. « Aujourd’hui, nous voyons des producteurs de café qui commencent à prendre la décision d’abandonner la culture du café et de passer à d’autres cultures. »
Certaines sources de l’industrie du café en Colombie ont estimé que quelque 25 000 familles ont délaissé la culture du café pour d’autres activités agricoles comme la production d’avocats, d’agrumes ou l’attribution de leurs terres au secteur touristique.
Aujourd’hui, la Colombie a besoin d’un changement substantiel dans le système de production du café, une culture de café bio et régénératif qui incarne la qualité et la distinction du café colombien, les interactions physiques, biologiques et chimiques entre le sol, la biodiversité de la flore et de la faune, les composés pathogènes et les régulateurs naturels, la productivité et la qualité de la production de café, la croissance des arbres et les interactions avec le cycle de la lumière et des nutriments, ainsi que l’information climatologique et microclimatique liée à une nouvelle voie définitive et efficace vont permettre le développement d’une culture du café durable et rentable.
Les résultats confirment que les systèmes de production en plein soleil, en particulier ceux basés sur une gestion chimique intensive et modérée, ne permettent pas une agriculture régénératrice des conditions de vie des sols, de la connectivité de la biodiversité, de la régulation du microclimat et des liens avec le complexe des ravageurs et des maladies et, surtout, le potentiel de capture et de réduction élevées des émissions de carbone. Affirmer qu’un changement significatif des pratiques est important pour une forme différente et significative de culture du café dans le monde.
Il existe de nombreux essais et acteurs impliqués dans des processus clés qui permettent l’utilisation d’associations appropriées d’arbres de service (érythrines) avec des arbres ligneux en combinaison avec des variétés de café exotiques, atteignant des niveaux élevés de productivité, de diversification et, en même temps, de multiples services écosystémiques. En outre, des pratiques de gestion conventionnelles et biologiques modérées ont été identifiées qui contribuent à l’adaptation et à l’atténuation du secteur du café au changement climatique.
Il est également nécessaire de créer et d’engager des dialogues sur l’innovation afin de créer des systèmes de production agricole efficaces qui résistent au stress biotique et abiotique, au changement climatique, aux risques naturels et aux crises géopolitiques. Pour nous, il est très clair que l’agriculture de demain doit produire des aliments ayant une moindre empreinte environnementale et aider à rendre les systèmes agroalimentaires locaux et divers plus résistants aux perturbations et aux chocs.
Ces produits clés ainsi transformés et associés aux industries agro-connexes ont une valeur qui permet aux petits, moyens et grands producteurs de rivaliser non pas en quantité mais en qualité, recouvrant ainsi le déplacement de cette activité agricole appelée « Culture du café colombien » parvenant à la transformer en un « café intelligent et durable avec le climat » en garantissant aux acteurs économiques une large croissance des revenus.
On a saisi ces possibilités à l’échelle requise en Colombie dans d’autres régions du monde, comme au Brésil, en Malaisie et au Viêt Nam et ont souvent tiré parti sur des périodes relativement courtes. Les conditions de traitement commencent à se concrétiser dans plusieurs pays en développant des pratiques plus engageantes concernant les sols et une vision plus détaillée du produit final.
Des transformations à plus petite échelle sont déjà en cours, telles que dans les secteurs horticoles et agroforestiers en Ethiopie, au Nicaragua et au Brésil, respectivement, il y a un besoin d’améliorer la culture de la production agricole en Colombie avec un système de portefeuille électronique pour faciliter le paiement des subventions pour les engrais et la transformation du café et d’autres denrées agricoles qui sont un facteur d’impact mondial avec des labels renommés, USD ORGANIC, CARBON SOIL, CERTIFIE REGENERATIVE, entre autres, il est possible de montrer la voie à des changements majeurs dans l’agriculture colombienne.
Les leçons tirées au fil des ans des processus agricoles traditionnels aident à définir cette stratégie. Les transformations réussies sont pilotées par l’entreprise et consistent à créer trois conditions simultanées :
I. Une diffusion à grande échelle de la technologie, des pratiques et des intrants régénératifs qui améliorent la productivité, la durabilité et la qualité des produits, ainsi que des partenariats agroforestiers qui fournissent aux agriculteurs un revenu additionnel provenant d’autres produits complémentaires dans le cadre de leurs modèles de développement agricole ;
II. Développer des structures de marché pour des intrants durables tels que le biochar, les produits et les incitatifs qui permettent de réaliser la valeur d’une production accrue, et,
III. Un secteur privé dynamique et prospère qui peut gérer et allouer les compétences et le capital afin d’accroître le succès émergent et la croissance durable à long terme de l’agro-industrie.
Le secteur public a un rôle clé à jouer
· Pour favoriser ces conditions et permettre aux entreprises de prospérer.
· Dans les cas de succès de la transformation agricole :
Libéralisation des marchés des intrants, le financement innovant, le développement des infrastructures (systèmes de production, stockage et routes rurales), ainsi que de technologies et de projets de vulgarisation, en particulier dans l’application des technologies de l’information et de la communication à l’agriculture intelligente face au climat,
Ouvrant de nouvelles façons de reproduire ces succès.
Promotionnant de nouvelles façons de moderniser les chaînes de valeur, et de manière inclusive.
Derrière tout cela, une volonté politique de réforme à grande échelle s’impose. Cela est particulièrement vrai à la lumière du rôle crucial de la réforme politique et de la création d’un environnement favorable aux investissements et à la participation du secteur privé.
Cependant, le secteur politique doit se rendre complice du gouvernement pour que ces initiatives aient du sens. Le plan d’action efficace, tel qu’exprimé par les petits et grands acteurs du secteur privé, est pour le gouvernement un grand allié où sa participation permettra qu’un système soit prospère et équilibré, les dirigeants doivent être également disposés à le faire.
Un Projet Durable
Dans le cadre du programme des ODD et des objectifs de TDM nous élaborons une stratégie pour appuyer les quatre objectifs spécifiques du Mécanisme Forêt – Agricole, à savoir :
I Contribuer à l’élimination de l’extrême pauvreté en Colombie d’ici 2030 ;
II Mettre fin au déplacement de la culture du café en Colombie d’ici 2030 ;
III Faire de la Colombie un exportateur net de Café et de Produits Forestiers ; et,
IV Conduire la Colombie au sommet des chaînes de valeurs mondiales orientées vers l’exportation, où il y a un avantage comparatif dans les produits avec des certifications de valeur.
Compte tenu de l’étendue des ressources et de la coordination nécessaires à la transformation de toutes la chaîne de valeur, il est important de mettre en œuvre une stratégie d’investissement spécifique pour réaliser ces ambitions. Les principaux investissements initiaux comprennent un premier ensemble de produits agricoles et de zones agroécologiques :
1/ Atteindre l’autosuffisance en produits de qualité (café, bois, apiculture, huile de résine, horticulture…);
2/ Remonter la chaîne de valeur des principales matières premières orientées vers l’exportation (cacao, café, bois natif et commercial, noix de cajou);
3/ Créer un système avec une sécurité durable des sols (Lemna minor, Biochar, bétail); et,
4/ Exploiter le potentiel des terres de la chaîne montagneuse des Andes pour élaborer des portefeuilles de biodiversité générateurs de crédits environnementaux pour l’eau, les sols, la faune et la flore.
Une séquestration de carbone qualifiée et durable, permettant une contribution globale à la décarbonisation de la planète.
La réalisation de ce premier ensemble de chaînes de valeur des produits de base et de zones agro écologiques pourrait ouvrir des marchés d’une valeur de 400 millions de dollars par an d’ici 2027 et avoir un impact significatif sur la réalisation des Objectifs de Développement Durable, une réduction de la pauvreté, la lutte contre la faim et nécessitera une mobilisation financière considérable.
Plus précisément, exploiter le potentiel de la Colombie dans chacun de ces domaines exige divers types d’appui nécessaire pour catalyser l’investissement, mais en général, la transformation de chaque produit et chaque zone agro écologique nécessite sept ensembles de facilitateurs :
1. Accroître la productivité en catalysant le développement de systèmes efficaces de distribution des intrants et la réduction des déchets et des pertes après récolte ;
2. Se rendre compte de la valeur des produits agricoles lorsque la qualité est supérieure en facilitant un investissement accru dans les marchés de production et en soutenant les incitations des marchés à haute valeur ajoutée ;
3. Accroître les investissements dans les infrastructures habilitantes, qu’il s’agisse d’infrastructures physiques (telles que les routes, l’énergie et l’eau) ou immatérielles (en particulier les TIC, qui peuvent avoir des effets positifs);
4. Créer un environnement favorable pour les agro-entreprises avec des politiques réglementaires appropriées ;
5. Catalyser les flux de capitaux (en particulier les alliés commerciaux et les investissements privés) à l’échelle de l’agro-industrie ;
6. Veiller à ce que la transformation réponde aux besoins globaux des colombiens, en assurant l’inclusion, la durabilité et une nutrition efficace au-delà de ce que le marché peut autrement offrir ;
7. Coordonner les activités pour conduire la transformation, aligner les activités et les investissements des différents acteurs et guider les activités initiales jusqu’au point où le secteur privé et les acteurs peuvent s’accumuler ;
La stratégie est étroitement alignée sur les engagements en faveur de la sécurité alimentaire mondiale, les ODD et l’engagement en faveur du réchauffement climatique, de la régénération nécessaire des sols et de la reprise des activités au sein des économies agraires du pays. Ces activités soulignent la nécessité d’accroître les investissements, de développer une production agricole locale durable à impact nul, de former un partenariat mondial sur l’agriculture et l’alimentation (Alliance globale pour l’agriculture et la sécurité alimentaire – GAFSP) et de promouvoir des marchés agricoles et alimentaires ouverts et efficaces avec des labels et des reconnaissances de traçabilité. La mesure des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de la stratégie tiendra compte des contributions à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, en particulier celles liées à l’éradication de la pauvreté et de la faim et à la lutte contre le changement climatique. Enfin, la Stratégie fait écho à la vision établie dans la Stratégie 2050 pour la Colombie, élaborée ensemble pour consolider la modernisation de l’agriculture et de l’agro-industrie colombiennes à partir d’un secteur économique efficace, durable sur le plan environnemental et socialement régénérateur.
TIERRAS DE MONTAÑA
La Colombie a un potentiel de 7,300,000 hectares adaptés à la production de café et selon la FNC, aujourd’hui 974,000 hectares sont plantés, soit 13% du potentiel total.
TDM est un projet qui peut être reproduit de façon durable, offrant des emplois décents, il prévoit de couvrir un centre d’étude et d’enseignement de 3500 hectares de terres agricoles dans les régions touchées par des situations précaires et le changement climatique, ce modèle emploie l’agroforesterie, la capture de carbone, l’agriculture régénératrice, la pyrolyse, le compost afin de:
Développer la production de café et générer 60 000 T de déchets de biomasse par an, qui sont utilisés pour produire 15 000 T de biochar certifié en utilisant des réacteurs de pyrolyse continus et respectueux de l’environnement.
En utilisant deux technologies additionnels le long des pyrolyses; les gaz d’échappement sont récupérées et condensés pour la distillation de carburants biologique et la chaleur restante circule jusqu’au module abritant le café vert pour son séchage.
Une partie du biochar passe ensuite à la logistique pour la vente de biochar certifié, le reste étant consacré à la production de compost pour la mise au point d’engrais spécifiques.
Composante 1 :
Développement de modèles agroforestiers
Cette composante vise à améliorer les pratiques agricoles et agroforestière étant complémentaires, son intégration dans les cultures et les systèmes de production locaux, ceci pour diversifier et accroître les revenus des agriculteurs.
Enseigner à transmettre des pratiques durables aux populations locales dans les zones rurales. Il est à signaler que les méthodes participatives avec les agriculteurs, sont circulaires:
L’écosystème récolte des informations pour la recherche et le développement de programmes de capture de carbone de qualité, la production de biochar, production d’énergie renouvelable, analyse et suivi, amélioration et adaptation >>
La production agroforestière, qui est réalisée par l’incorporation symbiotique et coopérative de diverses espèces forestières, types de cultures, animaux et plans d’eau de sorte que >> les processus et les résidus des uns deviennent les intrants et les nutriments des autres.>>
Un autre aspect très important à souligner est que l’interaction entre différentes espèces contribue à réduire les menaces de ravageurs.
Dans le cadre de ce volet, cette stratégie innovante permet l’élaboration de programmes pilotes, appliqués aux terroirs agricoles des bénéficiaires afin d’améliorer les pratiques et de développer des techniques de gestion agroforestière.
Ce que nous appelons une école de formation couvrant 3500 hectares où les processus seront centralisés, la recherche, la traçabilité, le traitement et l’amélioration constante des processus de production.
Composante 2 :
Évaluation du marché et développement des chaînes de valeur
L’objectif de cette composante est de développer de nouvelles chaînes de valeur et activités commercial (Direct trade, tables de négociations, renforcement des capacités des organisations de producteurs et intégrer des nouveaux producteurs, en prenant en compte des liens actifs et positifs avec les politiques locales et régionales.
Si, renforçant les capacités des producteurs et développant celles des populations exclues, afin qu’elles puissent bénéficier du développement local. Une analyse complète de la chaîne de valeur du sous-secteur agricole et agroforestier sera réalisée, pour identifier et éliminer les obstacles à l’entrée aux différents éléments de la chaîne de valeur.
« Des expériences seront réalisées sur la transformation novatrice des produits à partir de petites parcelles agroforestières afin de guider l’adaptation des machines et des instruments des entreprises aux produits… »
Composante 3 :
Promouvoir et reproduire le modèle agroforestier
Cette composante vise à diffuser largement les résultats de l’AT *(Assistance Technique) aux organismes de financement public et aux fonds privés qui souhaitent investir dans le développement de programmes agricoles éco intensifs (y compris l’agroforesterie). L’objectif ultime est de reproduire les modèles mis au point par l’AT à plus grande échelle et dans d’autres zones et régions où malheureusement la production de café a été remplacée en Colombie. Ce volet mettra principalement l’accent sur les secteurs public et privé, les organisations de recherche et développement et les fonds d’aides ou de placement.
Composante 4 :
Gestion et évaluation externe
Cette composante est centrée sur la gestion de projet et l’évaluation externe. Objet d’un suivi pendant la mise en œuvre et d’un audit par un vérificateur indépendant.
Notre groupe est motivé par l’intention de lancer ce modèle d’objectif de développement durable tant pour sa rentabilité financière qu’en durabilité productif et social, permettant une meilleure pénétration de marché, augmentation de la qualité du produit, une participation active dans tous les ODD et CDN pour les nations participantes, avec un suivi détaillé, tant quantitatif que analytique. Ce qui faciliterait la reproduction, et une amélioration sur d’autres régions de caféiers aussi.
Qu'est-ce que nous entendons par PYRO-TOR?
Le biochar a pour but d'augmenter l'efficacité du compost et de capturer le carbone de l'atmosphère.
Dans une chambre séparée, la chaleur et le gaz de la pyrolise sont utilisés pour provoquer une combustion, ce qui assure l'autonomie du réacteur. En plus, il y a une chaleur résiduelle qui, grâce à un récupérateur de chaleur, permet l'utilisation d'un autre système distinct pour le séchage et la torréfaction du café.
Il s'agit de valoriser l'énergie verte pour des processus de transformation et de valeur ajoutée.
I. PYRO-TOR (GESP)
Nous prévoyons d’optimiser et d’augmenter la valeur de la production agroforestière de café. « Nous avons choisi comme solution la pyrolyse, le séchage et la torréfaction, trois procédés qui nécessitent la même énergie thermique à des températures différentes. TDM propose une solution pour produire 40-60kg de biochar par heur et utiliser l’excès de chaleur pour sécher le café en parche et torréfier le café vert. Un réacteur qui se distingue par son fonctionnement comme source de biochar pour la régénération des organismes biologiques du sol, la séquestration du carbone et le développement de l'agriculture biologique locale. De plus, nous prévoyons d’utiliser la chaleur excédentaire pour alimenter une unité de séchage du café et une unité de torréfaction, générant ainsi une valeur ajoutée considérable. Cela nous permet de nous adapter au contexte local pour renforcer la transition vers la bio fertilité agricole, une production et un commerce durables pour les producteurs, la décarbonation et la réduction de la dépendance énergétique. '
Bois sec,
Biomasse résiduelle sèche,
TDM utilise la chaleur excédentaire
comme son processus durable d’énergie verte.
II. PYRO-SPE
PYRO -TOR, une méthode durable et respectueuse de l'environnement.
Une initiative lancée par le Royaume-Uni pour favoriser une transition équitable en milieu rural en Colombie.
III. UK PACT COLOMBIA
Proposition pour la Transition Rurale Juste:
Notre objectif est de participer à la transition rurale dans quatre domaines d’intervention:
Domaine d’intervention 1. Consolider les meilleures pratiques agroécologiques et agroforestières pour la reconversion et la restauration des terres productives dans une approche de marché durable.
Domaine d’intervention 2. Mettre au point des systèmes de traçabilité efficaces pour prévenir le déboisement et la dégradation des terres dans les chaînes de valeur existantes dans le cadre d’accords de déforestation zéro et de produits forestiers non ligneux (PFNL).
Domaine d’intervention 3. Permettre une plus grande recherche appliquée et le développement de produits de bioéconomie pour la production, l’utilisation, la commercialisation et la conservation durables des ressources biologiques.
Domaine d’intervention 4. Améliorer la conception et la mise en œuvre des instruments financiers pour les solutions rurales, avec la participation des communautés locales.
STRUCTURE DES CASCADES DE SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES
Les habitants de Planadas ont montré qu’ils étaient vigoureux et ne se laissaient pas décourager, au point que la municipalité est devenue le troisième producteur de café de Colombie. Leur café a acquis une reconnaissance internationale, avec une participation réussie aux concours organisés ces dernières années. C’est le résultat du travail de femmes et d’hommes qui se lèvent très tôt chaque jour pour travailler dans leurs plantations de café. Selon le président d’Asopap, Planadas est l’une des régions rurales en transition entre la démobilisation et l’abandon des armes des FARC.
La Colombie a connu une perte de plus de 40 000 hectares de récoltes de café en raison de la démission des producteurs de café ces dernières années, car le prix proposé ne couvre pas les coûts de production.
L’atout agricole qui faisait autrefois de la Colombie un leader dans la production de café, non seulement en volume mais aussi en qualité, n’est plus en jeu aujourd’hui.
L’agriculture conventionnelle dépend de l’utilisation relativement coûteuse d’engrais minéraux solubles pour obtenir des rendements agricoles plus élevés. Mais son application excessive a produit : eutrophisation, toxicité de l’eau, contamination des eaux souterraines, pollution de l’air, dégradation des sols et des écosystèmes, déséquilibres biologiques et réduction de la biodiversité.
LA MUNICIPALITE DE PLANADAS
En générant une rentabilité circulaire, nous pouvons offrir de l’emploi, de l’éducation et un accès à l’acquisition de propriétés agricoles.
Production-Utilisation-Recyclage
Pour fabriquer des produits de qualité supérieure avec une durabilité environnementale, nous proposons une formation sur le terrain.
Nos producteurs ont la capacité de financer leurs acquisitions, de maintenir une sécurité sociale et de léguer des actifs pour une retraite digne en accédant à un commerce direct et rentable avec les acheteurs internationaux.
Éviter de cultiver en plein soleil et profiter de l’agroforesterie.
Restaurer la fertilité des sols grâce au recours à l’agriculture régénératrice.
Produire un compost homogène et durable à partir de micro-organismes, de déchets organiques et de biochar.
Le but de la production de biochar est de conserver les nutriments, l’eau et de gérer les activités biologiques et phytosanitaires.
Organisation et bénéficiaires
L’avancement et la fiabilité de notre projet sont suivis et mesurés par un comité affilié* au travers de rencontres et de suivis.
(* Le lien suivant mène à la présentation de notre équipe -> **)
Les fondateurs du projet qui ont manifesté leur intérêt à travers une lettre de manifestation d’intérêt.
Par leur association et leurs privilèges dans les négociations, les entreprises impliquées dans le projet et y contribuant sont placées en première ligne de reconnaissance.
Bénéficiaires publics
La municipalité de Planadas, Asopap et CMS nous ont envoyé une lettre de manifestation d’intérêt pour nous faire part de leur intérêt pour la mise en place du projet pilote.
L’Association des Producteurs Agricoles de Cafés de Spécialité de Planadas
Coopérative Multiactive de Planadas et du Sud de Tolima
L’Association possède des certifications écologiques et de commerce équitable, soutient et ouvre continuellement de nouvelles opportunités aux producteurs de café de la région. Asopap est l’un des groupes les plus avancés de la région sud du Tolima. Elle se distingue non seulement par ses volumes de production, mais aussi par sa qualité et sa cohérence dans le profil des tasses, par son haut niveau d’organisation et de gestion. Il s’agit d’une association très organisée qui applique des contrôles internes stricts à la chaîne d’approvisionnement, comme en témoigne son excellente offre de café.
Nous étions initialement fournisseur, mais nous avons toujours soutenu l’Association, une relation qui remonte à plus de six ans. Tierras de Montaña travaillera en équipe avec les membres de l’Association pour l’Enseignement, en compilant des indicateurs quantitatifs et analytiques, une organisation opérationnelle pour le suivi des sols et des cultures pour l’agroforesterie et la culture du café et d’autres cultures, l’entretien et le développement de la production de compost et de biocarburant. .
L’objectif de l’alliance ASOPAP et TDM est de partager une vitrine de qualité, de rentabilité, de durabilité et de dignité pour les producteurs et l’environnement, un objectif qui fait tellement défaut en Colombie.